Située au cœur de l'Yonne, Migennes est une ville de près de 7 200 habitants, au cœur d'une agglomération d'environ 15 000 habitants.
Le site de Migennes est occupé depuis la Préhistoire comme l'atteste la découverte de sépultures datant de l'âge de bronze (XIVe siècle avant J.-C.) et d'une mosaïque antique du IVe siècle (que l'on peut découvrir à l'Office de Tourisme).
Mitiganna (634), Mitgana (IXe siècle), Migennia (1160) puis Migennes s'est d'abord développée sur une butte à l'écart. Aujourd'hui, ce quartier que l'on appelle le "Vieux Migennes" a su garder un aspect de petit village groupé autour de l'église Saint-Pancrace. Cet édifice date du XIIIe siècle pour sa partie la plus ancienne (chœur polygonal). Le porche flanqué de deux tourelles lui confère un cachet particulier et unique dans la région.
La ville doit sa renommée à sa gare dénommée Laroche-Migennes en 1918 et aussi pour avoir été moquée par un chansonnier de talent, Jean Raymond "Laroche Mimi, Laroche Migennes..." au temps de la vapeur.
La construction du canal de Bourgogne, qui débute ici, puis de la célèbre voie ferrée PLM (Paris-Lyon-Marseille) marque une nouvelle étape dans l'histoire de la ville. Le hameau du canal, au sud du bourg, prend progressivement de l'importance pour devenir le cœur de la ville : la gare, le canal assurent une grande activité économique. C'est aussi ce qui leur vaudra d'être durement touché lors des bombardement pendant la Seconde Guerre mondiale.
La bourgeoisie de Joigny (10 km au nord-ouest) et d'Auxerre (20 km au sud) ne souhaitait pas avoir les nuisances sonores et poussiéreuses des locomotives en attente dans les gares de triages à l'époque de la vapeur. Sous pression, elles dégageaient des fumées chargées de particules de charbon. A égale distance de Dijon et de Paris pour permettre l'échange de ces locomotives, la décision fut prise : le dépôt était donc idéalement situé. Aujourd'hui la gare reste l'origine ou le terminus des trains TER pour Auxerre, Dijon ou Paris gare de Lyon. Elle est la gare la plus importante du département.
C'est au développement des deux voies de communication que Migennes doit son essor et son statut de ville industrielle (troisième site de l'Yonne).
La ville reste toutefois à taille humaine et accorde une importance à la douceur de vivre : parcs et jardins invitent à la flânerie.
Migennes est une cité dynamique riche d'un tissu associatif de plus de 120 organisations sportives, culturelles, sociales... Il ne se passe pas une semaine sans une animation organisée en ville.
Au cœur de la cité, à proximité de la gare, en bordure du canal, le cabaret l'Escale propose chaque saison une programmation qui permet à plus de 8 000 spectateurs de découvrir de nouveaux talents. La réputation du cabaret migennois a depuis longtemps dépassé les frontières icaunaises.
Classée "trois fleurs" au label au palmarès régional des Villes et Villages fleuris, Migennes est une commune intégrant harmonieusement l'environnement naturel au cœur de la cité. Une attention toute particulière est portée au travail du volume et à l'harmonie des couleurs dans les massifs. Chaque année, un thème est décliné dans les divers espaces naturels de la ville. La ville est fleurie dès les premiers jours du printemps, et jusqu'à la fin de l'automne. Les espaces publics sont embellis, et les habitants participent aussi très fortement à l'environnement. Un concours communal des maisons fleuries récompense chaque année les maisons individuelles, commerces et balcons les plus joliment décorés, les plus beaux jardins potagers sont également récompensés. Les massifs fleuris sont répartis sur différents sites stratégiques : entrées de ville, centres des quartiers. On trouve dans ces décorations florales des plantes annuelles, des graminées, des plantes potagères, des plantes à feuillage décoratif, des plantes d'orangerie et vivaces. Pour l'hiver et le printemps, ce sont les plantes bisannuelles qui prennent le relais. Enfin, le fleurissement automnal se caractérise par un décor alliant chrysanthèmes, plantes potagères, graminées, décors et minéraux. Quelques chiffres : 34 745 fleurissements différents selon la saison, 590 bulbes d'été, 1 526 chrysanthèmes, 17 500 bisannuelles, 6 660 bulbes d'automne !