- Saint-Aignan de Grand Lieu est une commune à l'habitat diffus, bordée de bois et de vignes (Muscadet Côtes de Grand Lieu), idéalement située entre ville et campagne, à 15 km seulement de Nantes. Elle fait partie de Nantes Métropole, comme 23 autres communes de l'agglomération nantaise.
- Nom des habitants : les Aignanais(es).
- Thüngersheim, ville jumelle : Saint-Aignan-de-Grand-Lieu est jumelée avec la commune de Thüngersheim en Bavière (Allemagne, 2 682 habitants).
- Latitude : 47 ° 07 mn 28 sec ; Longitude : 01 ° 37 mn 46 sec ; Altitude : Point culminant 29 m - D2A Nantes-Atlantique - Point le plus bas 2 m - Rives du lac de Grand Lieu.
- Saint-Aignan de Grand Lieu, un poumon vert de l'agglomération nantaise : À proximité du bourg de Saint-Aignan et de ses quartiers résidentiels, se dissimule le lac de Grand Lieu. Le plus ancien et le plus vaste lac de plaine de France est une grande réserve naturelle, classée Natura 2000, protégée pour sa faune et sa flore. La commune dispose d'atouts intéressants pour les amateurs de tourisme vert, avec :
- Le site de Pierres Aiguës, un des seuls et des plus beaux points d'accès au lac, offrant la plus vaste vue panoramique ;
- Plus de 20 kilomètres de chemins de randonnée, à parcourir à pied, à cheval ou à vélo ;
- De nombreux espaces boisés, très partiellement accessibles, dont une partie intégrée dans un périmètre de forêt urbaine servant de puits carbonne à l'agglomération nantaise.
- Saint-Aignan de Grand Lieu, un pôle économique d'importance : La commune bénéficie de la dynamique économique de la zone aéroportuaire, avec un pôle industriel conséquent, de la zone artisanale du Bois Cholet, de nombreux artisans, des professions libérales, des commerçants.
- Saint-Aignan de Grand Lieu, une richesse associative et culturelle reconnue : La commune dispose également d'une forte dynamique associative, grâce aux nombreux bénévoles investis dans les différentes sections de loisirs et sportives. C'est aussi une commune au développement culturel reconnu, grâce à une programmation annuelle riche et diversifiée, appréciée autant des Aignanais(es) que de publics de l'Agglomération Nantaise et du Département.
- Saint-Aignan de Grand Lieu, un patrimoine architectural digne d'intérêt : Outre un patrimoine naturel dense, grâce notamment à la présence du lac de Grand Lieu, Saint-Aignan de Grand Lieu est caractérisée par un patrimoine architectural riche, témoin de l'histoire de la commune. Parmi les principaux sites :
- Le presbytère : Construit vers la fin du XIXe siècle, cette propriété se distingue par sa superficie, l'architecture de son bâtiment, la qualité de son parc et de ses cèdres. Sa position, en plein cœur du bourg, permet de recevoir en son parc des manifestations festives, telles que la fête de la musique. Un projet de réhabilitation est en cours pour que ce presbytère constitue la future porte d'entrée des contes et légendes des rives de Grand Lieu.
- Le château de Saint-Aignan : Fief de la famille Rousseau de Saint-Aignan depuis l'époque féodale, il a été construit en 1610. Julie Rousseau, poétesse amie de Stendhal, y vécut au XIXe siècle et écrivit de nombreux textes sous le pseudonyme de Jules d'Herbauges.
- Le château de Souché : À l'ombre des grandes futaies se cache une propriété du XIIe siècle. Autrefois enclavé dans la forêt de Touffou, Souché fut en partie déboisé par les potiers. Ils utilisaient le bois pour la cuisson des poteries. La bande symbolique du blason de la Châtellerie de Souché (datant du XVIe siècle) représente une écharpe de chevalier et les trèfles sont donnés à ceux qui possèdent de grands prés où paissent de nombreux bestiaux.
- Le château de la Plinguetière : Ce château en brique du XIXe siècle est aujourd'hui propriété du comité départemental de Loire Atlantique de l'UFCV (Union française des centres de vacances et de loisirs). Il est à la fois un centre de loisirs pour les enfants (mercredis et vacances scolaires) et un centre d'accueil pour les entreprises (séminaires, rencontres professionnelles), les scolaires (classes découvertes), les seniors, les sportifs... Hébergement (chambres au château et chalets) et restauration sur place. Son parc de 8 hectares, doté d'un parcours de santé, est ouvert à tous.
- La Piéta : Le calvaire blanc, qui date du XIXe siècle, situé en plein bourg, 33 rue des Frères Rousseau, est appelé "Croix de la Pitié".
- La fontaine Saint-Rachoux : Lieu de légende et de pèlerinage, l'eau de la fontaine miraculeuse possédait, dit-on, le pouvoir de guérir la Rache, nom breton de la Teigne (gale de lait fréquent chez les nourrissons). Au XIXe siècle, quelques deux cents pèlerinages par an amenaient mères et enfants à la fontaine et à l'église.
- L'église : Fondée au IXe siècle, elle fut entièrement restaurée en 1658, puis en 1884. A l'intérieur, plusieurs objets classés '"Monuments historiques" y sont remarquables, tels le Maître-Autel et ses boiseries dorées, la statue en bois de Saint-Aignan, le retable de la Vierge ou encore la cloche "Pauline".
- L'orgue, unique du genre dans le Département : Fin 1996, la commune décidait de la construction d'un orgue à tuyaux polyphonique baroque allemand, de fabrication artisanale, inauguré en 2000. Depuis, Saint-Aignan de Grand Lieu accueille en son église des concerts prestigieux, notamment dans le cadre du Festival du Printemps des Arts.
- La porte d'entrée de Saint-Aignan : Elle fut construite en 1993 et nous rappelle la légende de la "Cité d'Herbauges", engloutie par les eaux du Lac. La légende de la cité engloutie : "Il était une fois, il y a très longtemps, une cité riche et prospère nommée "Herbavilla". Les habitants de cette cité vivaient dans la débauche et la luxure. L'évêque d'Orléans, Félix, décida d'envoyer son diacre, Martin, pour essayer de ramener les habitants sur le droit chemin. Martin fut très mal accueilli par les habitants en colère. Il fut roué de coups et laissé pour mort. Il est cependant miraculeusement sauvé par un brave couple qui le soigne et le cache le temps de sa guérison. Dieu, en colère devant tant de méchancetés, prévient alors Martin en rêve de se sauver avec le couple et surtout de ne pas se retourner. "Alors jaillit de la Presqu'île de Dun en Saint-Aignan un jet de flammes, de cendres et d'eau qui anéantit la cité". Cataclysme effroyable, la terre tremble, s'écroule. L'homme et la femme qui accompagnaient Martin, pourtant prévenus, se retournent, et là, ils sont instantanément transformés en blocs de pierre. Vous pouvez toujours les voir : ce sont les deux menhirs situés à Pont-Saint-Martin sur les bords de l'Ognon. Le lendemain matin, le soleil se lève dans un ciel bleu et pur, sur un vaste lac eaux eaux calmes et limpides : la cité Herbavilla n'existe plus".