Occupé dès l'époque romaine, Ammerschwihr est cité en 869 sous le nom de "Amalrici Villare" ou "village d'Amalrich". Élevé au rang de ville dès 1367. Dès le XIVe siècle le village fût fortifié. Les habitants de Meywihr et Katzenbach, deux villages voisins, vinrent chercher refuge derrière les remparts de la ville. Trois seigneuries : les "Ribeaupierre", les "Hohlandsberg" et l'Empire régnèrent successivement sur la ville. Ils se répartirent les trois accès de la ville et chacun d'entre eux exploita une des portes de la cité. Le 3 mai 1491 la Vierge apparaît aux Trois-Épis. En 1534, Ammerschwihr connaît son âge d'or : la ville s'épanouit de plus en plus. De 1618 à 1648, la Guerre de 30 ans marqua Ammerschwihr. En 1634, la localité se place sous la protection du Roi de France. En 1789, Ammerschwihr devient, à la Révolution, chef lieu de canton. En 1803, la commune redevient paroisse. L'architecture du bourg connut son âge d'or au XVIe siècle. Hélas, le patrimoine architectural fût fortement endommagé par de terribles bombardements de décembre 1944 : Ammerschwihr est détruite à 85%. De 1948 à 1956, Ammerschwihr renaît de ses cendres grâce au courage des habitants et au savoir-faire de l'architecte Gustave Stoskopf.
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