- Géographie :
Clichy-sous-Bois est située à l'Est de Paris dans le département de Seine-Saint-Denis, à 15 km des portes de la capitale et à quelques centaines de mètres de la Seine-et-Marne. Elle appartient au canton du Raincy, Sous-Préfecture de Seine-Saint-Denis. Clichy-sous-Bois s'étend sur une superficie de 395 hectares (dont 110 de zones boisées) et est située à 98 m d'altitude. La morphologie et la topologie de la commune lui confère une grande variété de paysages et d'atouts environnementaux, liée en particulier à la présence d'un important patrimoine forestier (Forêt Départementale de Bondy, Parc de la Fosse Maussoin, Parc de la Mairie).
- Son histoire :
Des Templiers à Alexandre : Clichy en Aulnoy est déjà un village dans les temps les plus reculés. On sait qu'au Moyen-Age il appartient aux seigneurs de Livry alors que la cure dépend de l'Abbaye. Plus tard, sous Philippe IV le Bel, les Templiers qui possèdent une commanderie sur la route de Coubron sont chassés par le Roi qui s'approprie leurs biens. C'est dans le même temps que se développe le pèlerinage à la source où avait eu lieu deux siècles plus tôt le miracle attribué à la vierge. Déjà un rendez-vous de chasse puis des châteaux se bâtissent sur son territoire et au XVIIe le châtelain le plus important est un magistrat, le président de Mesmes. Les équipages royaux et seigneuriaux chassent dans ses forêts giboyeuses, ceux du Prince de Dombes transmis au Duc d'Orléans s'y installent. Clichy aborde la période révolutionnaire avec un peu plus de 100 habitants qui le 6 janvier 1790 désignent la première municipalité : Clichy devient une commune. Puis la vie agitée un moment par les litiges avec son puissant voisin Livry se met en sommeil jusqu'en 1814 où Alexandre, Tsar de Russie séjourne dans un de ses château d'où il contemple Paris. Kellerman, Duc de Valmy, réside aussi à Clichy.
Du XIXe siècle à nos jours : Kellerman, Duc de Valmy, réside aussi à Clichy. En 1820, le village atteint péniblement 150 habitants. Sous Louis-Philippe, on construit la première mairie-école. Pendant le Second empire, les Clichois fuient leurs domiciles que 10.000 Saxons occupent et saccagent. A la Belle Epoque, le développement n'est pas encore spectaculaire. En 1912, on recense 1434 habitants, on doit construire l'école du Plateau. Et la première guerre mondiale éclate qui lui enlève 68 de ses fils. L'entre-deux guerres conserve la parure de bois, restes de la forêt de Bondy qui coupe en deux la commune que le progrès n'atteint guère : pas de tout à l'égout, pas d'enlèvement des ordures ménagères, peu ou point d'éclairage public. Trois employés de mairie, trois cantonniers, quatre femmes de service couvrent ses besoins. Pourtant en 1934 on construit la première école du Chêne Pointu. La vie continue toujours aussi agreste : il n'est pas rare de voir passer des vaches dans les rues du Bourg car il y a encore trois fermes et l'on se croirait à des lieues de Paris si la Tour Eiffel n'était visible des points élevés du village. Passeront encore quelques calmes années avant l'occupation allemande qui n'oublie pas Clichy. Puis l'urbanisation galopera à partir de 1955, année où s'édifie la première résidence : la Pelouse. Ensuite, les réalisations se succèdent. Aujourd'hui, plus de 28 000 Clichois disposent de tout un ensemble d'équipements réalisés au fil des années en vue de rendre à chacun la vie dans la commune plus agréable.