Très joli village corrézien avec un lac d'une grande beauté.
Le village se dresse sur un plateau relativement large cerné par les gorges du Doustre, de la Luzège et de la Dordogne.
Le nom Marcillac vient du nom propre Marcilius, d'origine latine ou romane, et la Croisille signifierait "petite croix". Au XIIe siècle il y avait deux églises : l'église haute, à Marcillac, l'église basse, à La Croisille, puis ces communes ont fusionné pour n'en former qu'une seule.
L'église actuelle fut reconstruite en 1860 et rappelle, par la forme de son vaisseau, une grange à trois travées. L'inclinaison de son toit permet une couverture en lauze, son portail de type limousin possède un curieux linteau de dalle de verre, ses fenêtres calibrées, en plein-cintre (cinq au nord et cinq au sud), sont ornées de beaux vitraux en dalles de verre, son chevet plat est percé de deux autres baies, elles aussi néo-romanes. Le clocher porche, de plan carré au premier niveau, devient octogonal dans sa partie haute. Il est surmonté d'une flèche couverte d'ardoises. La maison de Bouyeure, sur la place de la mairie, daterait du début XVIIIe siècle.
Le tramway départemental "le Transcorrézien" (voie Tulle-Ussel 1913 - 1960) a longtemps traversé le petit bourg dont le bâti s'est développé principalement le long de la voie. Ce train passait sur le viaduc de Lantourne, remarquable pont en poutres en treillis, qui, aujourd'hui, est devenu uniquement routier (D131).
Le barrage dit de Marcillac (usine hydroélectrique de la Valette, 1949) est sur la commune voisine de Saint-Pardoux-la-Croisille.