Le plus ancien nom de Premeaux apparaît dans un écrit de l'abbaye de Mazières au XIIe siècle, Prumel (1160). L'ancien Prisseium appartient au début du XIe siècle à l'abbaye dijonnaise de St Bénigne (1020). Plus tard la plupart des terres relevaient de l'abbaye de St Seine (1220).
Prémeaux signifie "les premières eaux". Dès l'époque gallo-romaine, période d'une intense activité sur les sites de Prémeaux et de Prissey, un bassin a été aménagé à la source de la Courtavaux pour guérir les maladies de la peau et offrir une eau soignant les intestins, le foie et les yeux.
Chaude, sulfureuse, radioactive, l'eau sort à 18° C. Toute l'année. Son exploitation a varié au cours du temps jusqu'à son abandon au début des années 1970, laissant place aux activités liées au bois, à la pierre de couleur rose, aux céréales, à la vigne.
Prissey était autrefois une seigneurie puis une commune indépendante, administrativement rattachée à Prémeaux en 1972.
Prissey a conservé de son patrimoine en pierre locale son église des XIIIe et XIVe siècles avec son clocher inachevé, sa chapelle seigneuriale, ses dalles funéraires des XVe et XVIIIe siècles, une Pietà du XVIe ainsi qu'un tableau (classé) du XVIIe.
Tout comme ses voisins immédiats entre Plaine et Côte, le lieu a une longue tradition piscicole, forestière, agricole et viticole.
Des fouilles entreprises dans les années 1950 ont permis de mieux comprendre le rôle de Prissey par rapport au vicus gallo-romain des Bolards de Nuits-Saint-Georges : Prissey disposait d'un port et de bâtiments dignes d'une cité importante. Les fragments monumentaux du Bas-Empire en témoignent.