Milhars, porte du Tarn...
De tout temps Milhars a été un pays de communication entre le Quercy et le Rouergue, l'Albigeois et le pays toulousain d'autre part. Les celtes ruthènes ont établi des voies de communication à travers les forêts par les crêtes reprises par les voies romaines jalonnées par des bornes miliaires dont l'une serait à l'origine de Milhars. L'homme a quitté les crêtes pour les vallées franchissant l'Aveyron par des gués à Lizoule, jusqu'à la construction du pont en 1858.
Milhars est un point de défense pour contrôler l'entrée des vallées du Cérou et du Bonnan. Le bourg castral s'organise en constructions en escargot bâties sur un éperon rocheux en contrebas d'un château féodal dont on trouve des traces vers 1200, il appartient à différentes familles nobles. Au début du XVIIe siècle le château s'effondra en partie. De 1630 à 1660, Charles de Cazillac-Cessac fait reconstruire le château en promontoire entouré d'un vaste parc. La baronnie puis le marquisat de Milhars était une possession de rapport et de titre, ne justifiant pas la construction d'une forteresse ni d'une bastide.
Surnommé le "village des murs" en raison des pittoresques vestiges de son riche passé : Remparts, mur d'enceinte avec ses arcs de décharge, portes fortifiées, foirail, ruelles tortueuses, vielles maisons du "maçon", du "notaire", vous pourrez admirer l'extérieur du château, monument historique (propriété privée) et les dépendances du seigneur : Anciennes écuries, ancienne orangerie, four banal, pigeonniers, moulin sur le Cérou.
