Saint-Hilaire-de-Riez est une commune littorale de Vendée, en région Pays de la Loire, entre Saint-Jean-de-Monts au nord et Saint-Gilles-Croix-de-Vie au sud.
Vaste de près de 49 km², son territoire est bordé à l'ouest par l'Atlantique, ce qui correspond à 13 km de côtes constituées à 85 % de plages de sable et au sud, de rochers (la Corniche vendéenne).
Hors le littoral et les parties urbanisées, Saint-Hilaire-de-Riez est couvert de bois (forêt de pins) et de marais.
Comprenant plusieurs lieux-dits, la commune doit son origine et son nom à une île (Rié ou Riez), au sud, habitée dès la Préhistoire puis siège d'une seigneurie puissante au Moyen Âge, devenue une baronnie ensuite. Désormais comblée, l'île fut le théâtre de la victoire de Louis XIII sur des troupes huguenotes en 1622.
Gros village vivant de l'exploitation des marais salants, de l'agriculture (maraîchage, élevages de volailles) et plus accessoirement de la pêche, Saint-Hilaire-de-Riez se mue en station balnéaire prisée dès la création des Congés payés en 1936 et devient dans les décennies suivantes un des sites les plus fréquentés de la Côte de Lumière. Sa capacité d'accueil est de 80 000 vacanciers (hors colonies et résidences secondaires). Comptant près de 12 000 habitants permanents, son offre de loisirs nautiques, sportifs et culturels, sa richesse environnementale et son patrimoine en font une destination de choix.
Sur le plan du patrimoine, une promenade découverte peut inclure différents sites comme le charmant quartier de Sion-sur-l'Océan avec ses villas de style Belle époque et l'ancien port de pêche, et, pour ce qui est des édifices religieux, l'église paroissiale reconstruite au XIXe mais ayant conservé quelques éléments antérieurs (clocher) et abritant trois retables en pierre peinte (XVIIIe), des tableaux de Henry Simon et Zurbaran et un ostensoir du XVIIe en argent. À signaler également la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, à Sion, qui est devenue le siège de l'Office de Tourisme, la colonne érigée à la mémoire du général vendéen de La Rochejaquelein, ou encore le mur des Droits de l'Homme sur lequel sont apposées plaques commémoratives dédiées notamment à Louise Michel ou Victor Hugo et des sculptures.
Direction ensuite la côte et le potentiel très riche qu'offrent les plages de la station pour les amateurs de farniente et activités nautiques.
Du nord au sud, les vacanciers disposent des plages des Demoiselles (en deux parties, avec large bande de sable, cabines, jeux, sanitaires, poste de secours), des 60 Bornes (sable, fréquentation familiale), des Salins (avec zone dédiée au kitesurf), des Becs (avec base de surf), des Mouettes (sable, ambiance familiale, accès adapté aux personnes handicapées), de la Pège (sable), de la Parée Préneau (comprenant une aire réservée aux passionnés de cerfs-volants), de Riez (sable), de Sion (avec club pour enfants), des Cinq Pineaux (en forme de crique, idéale pour les jeunes enfants qui profitent d'une sorte de piscine naturelle), des Bussolières (même caractéristique que la précédente) et enfin de La Pelle-à-Porteau (crique non surveillée).
Sur deux de ces plages sont implantées du printemps à l'hiver (décembre) des bases nautiques à vocation polyvalente. Cependant, celle de Sion comprend un jardin marin pour les jeunes enfants et l'on y pratique voile, kayak, paddle (contact au 02 51 55 13 12), celle des Demoiselles est spécialisée dans la pratique du char à voile et du surf (informations au 02 28 11 68 30).
Sur le plan d'eau des Vallées, à l'intérieur des terres, la base est à l'abri des vagues de l'océan. Elle est dédiée à l'apprentissage (voile, kayak). Ouverte toute l'année. Renseignements au 02 51 55 99 17.
Côté sport, encore, il est possible de réserver un court de tennis auprès du club local au 02 51 54 46 81 et de profiter des bassins de natation et nombreux équipements ludiques ou de bien être (balnéo, sauna…), du complexe aquatique (informations au 02 51 55 10 46).
Pour les amateurs de randonnée, le sentier du littoral (ex-chemin des douaniers) est long de 13 km et il est jalonné de panneaux pédagogiques (découverte de la flore et de la faune). Des pistes cyclables sont également nombreuses sur la commune, et des parcours sont dédiés aux balades équestres. Ils permettent, quel que soit le mode choisi (à pied, à vélo ou à cheval) de profiter, outre la mer, d'un environnement et d'espaces naturels de premier ordre : la Corniche vendéenne et ses rochers sauvages (belvédère Arrondeau, trou du Diable), les dunes, la forêt de pins maritimes et les marais. Cartes et renseignements au 02 51 54 31 97.
Pour mieux appréhender précisément l'écosystème et le travail des sauniers, une visite des marais salants de la Vie ponctuée d'une dégustation est appréciée des enfants comme des adultes. Tarif : 3,50 et 5,50 euros. Contact au 06 81 97 39 84.
Pour comprendre cette fois ce qu'était le quotidien des maraîchers et agriculteurs vers 1900, direction l'écomusée de la Bourrine du Bois Juquaud, une ferme construite en terre et couverte de roseaux datant de 1818, au sein d'un site naturel protégé. L'intérieur a été reconstitué, tant au niveau de l'habitat que des annexes (grange, laiterie, poulailler) et permet, par les objets comme les documents, de plonger dans le passé de la cité. Ouvert du jeudi au dimanche. Informations au 02 51 59 94 07.
À voir également, la propriété de la Grosse terre avec ses vestiges archéologiques (accès libre toute l'année) et le site du phare de la Grosse terre à la portée de 25 et 33 km et qui surplombe la mer de 25 m de haut (l'édifice lui-même ne se visite pas).
Côté culture, des expositions sont proposées toute l'année à la médiathèque (qui organise également rencontres, conférences, ateliers : se renseigner au 02 51 59 94 55) et à l'Office de Tourisme.
Quant à la salle de spectacle de la Balise, elle accueille régulièrement concerts, pièces de théâtre et événements festifs. Programme au 02 51 54 54 58.
