- Géographie : Commune de l'aire urbaine de Carcassonne construite sur un mamelon au pied du massif de la Malepère, Alairac est un village circulaire, ou circulade de l'an mil, qui fait partie de la communauté d'agglomération du Carcassonnais (CAC) (ou Carcassonne agglo) depuis le 1er janvier 2010.
- Communes limitrophes de Alairac : Arzens, Caux, Lavalette, Montréal, Montclar, et Villarzel-du-Razès, Roullens.
- Géologie, relief et hydrographie : Ce village domine la plaine où serpente le canal du Midi et la vue s'étend sur un panorama limité au nord par la Montagne Noire, à l'est on découvre la cité de Carcassonne et plus au sud, le massif de la Malepère, couvert de bois de chênes, domaine des sangliers et des ramasseurs de champignons.
- Climat : Le village se trouve en climat océanique avec une forte influence méditerranéenne, dans cette zone domine le chêne vert (ou auzina), favorable à la culture de la vigne. Les étés sont tempérés, les hivers peu rigoureux.
- Histoire :
- Les premiers écrits sur le château apparaissent en 1063, construction probable de la circulade. Il appartient alors au comte de Foix, Roger Ier de Foix. Au cours des ans, il est échangé plusieurs fois entre le comté de Foix et la vicomté de Carcassonne, la famille Trencavel.
- À partir du XIe siècle, le village est traversé par l'un des chemins de Saint Jacques de Compostelle dit "chemin du piémont pyrénéen", ce pèlerinage s'est poursuivi jusqu'au XVIIIe siècle.
- Lors de la croisade des Albigeois, vers la fête de Pâques 1210, Simon de Montfort assiégea le château d'Alairac pendant onze jours au bout desquels les habitants, craignant d'être obligés de se rendre, s'enfuirent nuitamment. En 1309, le dernier parfait cathare connu, Guilhem Bélibaste, s'enfuit en Catalogne en compagnie de Philippe d'Alayrac. Ce dernier, lors de son retour au pays, après dix ans d'exil, fut sans doute repris et brûlé.
- Sur le bruit de l'approche des grandes compagnie de Routiers, en 1366, les officiers de la sénéchaussée de Carcassonne ordonnèrent aux habitants du château d'Alairac, qui appartenait à Jean d'Armagnac, de se fortifier et de détruire les faubourgs. Ayant négligé d'exécuter cet ordre, le vicomte en colère mit le feu au château qui fut entièrement brûlé. Plus tard, le comte d'Armagnac céda la terre d'Alairac au marquis de Mirepoix (1404).
- La seigneurie fut vendue au commencement du XVIIIe siècle, à un bourgeois de Carcassonne. Cette seigneurie s'est éteinte à la Révolution, en 1789.
- Pendant la grande guerre 1914-1918, le village perdit dix-neuf de ses habitants dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts. Tous les ans, le 11 novembre, ce sacrifice est rappelé par la lecture de leur nom lors d'une cérémonie à laquelle sont associés les enfants des écoles.
- Lors de la guerre d'Algérie, plusieurs jeunes gens d'Alairac furent appelés pour combattre. L'un d'eux y a perdu la vie. Tous les 19 mars, un dépôt de gerbes a lieu pour commémorer la date de l'entrée en vigueur des accords d'Evian.
- Alairac : Son blasonnement est d'or, à un pal comété de sinople. "D'or" signifie que le fond du blason est jaune. Le "pal", en héraldique est une pièce honorable placée verticalement au milieu de l'écu et délimitée par deux lignes, "comété" : coloré. "Sinople" : désigne la couleur verte.