La commune de Sancé, avec une population de 1964 habitants, fait partie du canton de Mâcon Nord. Elle est limitrophe avec les communes de Sennecé-lès-Mâcon, Hurigny, Mâcon, Feillens, Replonges.
Elle est adhérente à la C.A.M.VAL (Communauté d'Agglomération du Mâconnais Val de Saône) et elle est jumelée avec la commune du Vernet-la-Varenne dans le Puy-de-Dôme.
Le territoire communal est formé de trois plateaux, la plaine de Saône qui occupe près du quart de la superficie, à une altitude moyenne de 175 m NGF, le plateau, qui concerne la partie centrale de la commune, offre un paysage rural, il est situé à une altitude d'environ 200 m. La colline de la Grisière occupe le dernier quart ouest avec une altitude moyenne de 286 m, elle atteint la cote 300 au lieu-dit "La Senétrière" et constitue une sorte d'échantillon du paysage des monts du Mâconnais. Sa superficie totale est de 656 ha.
Sanciacus, le Sancé de l'An Mille, a un passé historique et même préhistorique. En effet, l'île Saint Jean ou île Palme est, sans doute, un des plus anciens sites habités de la région (néolithique). On dit que les petits fils de Charlemagne y préparaient le traité de Verdun en 843 où se joua le sort de l'Europe.
Des traditions s'étaient installées, mais elles ont disparu. Ainsi, le pèlerinage à Saint Paul avait lieu le 25 janvier, jour de la conversion de Saint Paul. Une messe était célébrée à l'église de Sancé, on y venait des communes voisines pour la guérison de la peur. Les enfants peureux, mais quelquefois les grandes personnes, assistaient à la messe, priaient, embrassaient le pied droit de la statue du Saint et faisaient une aumône (Notre-Dame de Lorette d'où le tronc placé sous la statue de Saint-Paul, à droite en regardant le choeur). Il fallait avoir soin, en venant à l'église et en rentrant chez soi, de ne pas regarder en arrière, sinon la guérison n'était pas obtenue. Ce pèlerinage a cessé à la fin du XIXe siècle, mais certains se souviennent encore qu'il était d'usage d'apporter les enfants au reposoir le jeudi Saint. Cette pratique passait pour donner de la force aux jeunes enfants. Les traditions se perdent, mais le monument garde la mémoire de ce passé qu'on oublie.
Le blason de Sancé a été emprunté à Jacques Mareschal, fils de Jean Mareschal, seigneur de Combefort (le Bois-d'Oingt), et de Anne de Bonivart. On peut le voir, gravé sur la pierre tombale de ce seigneur, et sur la clef de voûte de la chapelle qu'il a bâtie dans l'église Saint-Paul. Sur cette pierre dressée au mur, on peut voir Jacques et sa dame Claudine, en costume du temps, côte à côte, veillant Claude leur fils langé et sur laquelle se lit l'inscription suivante : Ci gist noble et puissant messire… Mareschal, chevalier, sieur de Senozan, fondateur de cette petite chapelle, et noble dame de Busseul, sa femme, dame de Saint-Martin et de Prizy, et Claude Mareschal, leur fils, laquelle dame trépassa et son fils après elle, le X avril M.V.XII. (1512). Dieu veuille avoir leurs âmes. La définition héraldique est la suivante : Ecu ancien, d'or à une bande de gueules, chargé de trois coquilles d'or aussi. Pour marquer la personnalité propre à Sancé, le Conseil Municipal a adopté ce blason régulièrement porté par la plupart des associations sancéennes.
Le long de la route départementale N°906, au Nord de Mâcon dans la ZAC des Platières, une importante zone d'activités accueille plusieurs commerces et services.