Originaire de la ville de Saint-Romain-de-Colbosc, ce boudin noir a été créé au Moyen Âge. Son essor n'arrive cependant qu'en 1902, lorsqu'un charcutier de la ville, Émile Maze, reprend la recette.
Cette charcuterie à la texture moelleuse se compose à 30 % d'oignons, à 60 % de sang de porc, et à 10 % de crème fraîche. Sa spécificité vient du fait qu'on le garnit à cœur d'un morceau de lard, avant de l'insérer avec les autres ingrédients dans un boyau de porc, puis de le plonger, piqué, dans l'eau bouillante.
Avec sa délicieuse saveur d'oignons, le boudin de Saint-Romain se mange poêlé au saindoux. Une fois que la peau a éclaté, on l'enlève, et on continue à faire rissoler son contenu avec de la crème fraîche et du calvados. Généralement, on le sert avec des pommes fruits cuites et un bon verre de cidre.
Une confrérie du boudin tient régulièrement son chapitre à Saint-Romain-de-Colbosc.