Bougival, ville des Impressionnistes, de la littérature et de la musique...
A 17 km à l'ouest de Paris, en bordure de Seine, Bougival, village niché au creux de la vallée de la Drionne entre le coteau de Louveciennes et celui de la Jonchère, classé "Colline des Impressionnistes", conserve encore aujourd'hui tout le charme de la Belle Epoque.
Avec ses promenades, ses paysages, ses canotiers, ses restaurants et ses hôtels, Bougival connaît son âge d'or, fin XIXe, au temps de la Belle Epoque. On canote partout, des régates et des joutes sont organisées chaque année. Le bal des Canotiers est un succès. Les Parisiens s'y bousculent. Attirés par ce cadre enchanteur et par son accès facile, les peintres arrivent sur les bords de Seine. C'est Turner qui, le premier, est séduit. Corot et Louis Français le suivront. Ils logent pour la plupart à l'Hôtel de l'Union. Claude Monet et Berthe Morisot s'installent à Bougival. Tous ces peintres, avec Renoir, Pissarro, Sisley, feront vibrer la lumière, l'eau, le ciel, la nature et les visages. Vlaminck et le "Fauvisme" prendront leur suite, et la tradition de la peinture restera désormais attachée à la ville.
De nombreux hommes de lettres, compositeurs, savants et célébrités de l'époque avaient su reconnaître le charme et la douceur de vivre à Bougival. Certains y trouvèrent leur inspiration, comme Georges Bizet, qui y composa "Carmen", Ivan Tourgueniev, qui y vécut auprès de son égérie, Pauline Viardot. Alexandre Dumas fils y séjourna avec Marie Duplessis, qui lui inspira "la Dame aux Camélias".
Aujourd'hui, Bougival garde son caractère de petite ville de l'Île-de-France. La rue principale, les quais où sont situés la plupart des commerces, artisans, restaurants, sont idéalement placés face à la Seine. Grâce à son cadre boisé admirable, à ses sites impressionnistes préservés, il est encore possible de l'imaginer telle que les peintres et les écrivains ont pu la voir et l'aimer.