Les premières traces de peuplement remontent au IIIe siècle avant notre ère. En 1053, Pons, comte de Toulouse fonde le prieuré Saint-Pierre du Vigan et le donne aux moines bénédictins de l'abbaye Saint-Victor-de-Marseille. Une ville va naître autour de l'établissement religieux. Formant un quadrilatère, avec des rues en damier, elle est protégée par de hauts remparts et des tours. Hors des remparts, un faubourg s'avance vers la rivière Arre : le Quartier du Pont (qui tire son nom du pont roman datant du XIIe siècle). Au milieu du XVIe siècle la majeure partie de la population du Vigan embrasse la Réforme. Sous Louis XIII, les vieux remparts sont abattus et la ville s'étend. Aux XVIIIe et XIXe siècles, l'industrie est prospère grâce à la sériciculture : les filatures et les magnaneries métamorphosent l'architecture locale. L'industrie bonnetière toujours présente, se développa notamment grâce au chemin de fer sous le Second Empire.
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